jeudi 28 novembre 2013

Chère madame Dignité,

J'ai pratiquement été sage cette année...

Étant toujours en thérapie, je commence à me libérer de mes petits monstres intérieurs, je me respecte et m'écoute davantage. J’atteins peu à peu les objectifs que je m'étais fixés en septembre. Je me sens:


Du moins, j'essaie de ne plus m'oublier. Ma "psy" dit que tu serais fière de moi. 

En fait, je dis, pratiquement, parce que j'ai souvent eu des écarts de conduite et qu'à l'occasion, j'ai l'habitude de flirter avec ton acolyte l'Orgueil. Donc, quand je ne suis pas avec elle, j'essaie d'être avec toi.

Rassure toi, tu n'as pas à être jalouse, car mademoiselle Orgueil n'ai pas toujours facile à gérer. Je préfère de loin votre compagnie madame qui, somme toute, est beaucoup plus agréable.

Avec l'Orgueil, nous faisons des bêtises.

Il m'arrive fréquemment de me cacher derrière elle. Je m'en sers tel un bouclier afin de dissimuler toutes formes d'émotions. Je garde alors secret ma douleur et mes plaies émotionnelles. En fait, c'est comme si je me déguisais en Dr Jekyll. Je redouble alors d'ambitions et cumule les projets en guise de fuite, vivant ainsi une dualité avec mes véritables sentiments. Aussi, avec elle, il m'arrive d'exagérer mes propos et de ne pas toujours dire toute la vérité. Je l'avoue, je déguise la réalité pour contourner les ressentis.

Souvent, on se sauve de tout avec l'Orgueil.

Bien plus simple de passer davantage de temps avec toi puisque je serais beaucoup moins prise dans ce continuel débat coeur-tête. Je m'en excuse de ne pas toujours être présente. 
J'ai une confession pour toi, Dignité. Dernièrement, j'ai avoué à l'Orgueil que depuis quelques semaines, j'étais hantée par mon ancienne vie et ce, pour aucune raison valable. Je sais que tu ne voulais pas que je lui  en parle par respect pour l'Amireux qui est toujours dans le décors. Je ne sais trop ce qui m'a prise.

Comme s'il avait lu dans mes pensées, j'ai reçu un courriel de Monsieur X cette semaine. 
L'Orgueil et moi avons dansé le Hula Hoop.

Il ne pouvait pas si mieux dire: je sais que si je clicks sur envoyer, je vais chambouler ta vie.

Merde, mais a quoi il a pensé!? 

J'ai lâché mon Hoola Hoop. 

Et j'ai pensé à toi, Dignité.

J'étais touchée...
Étant seule, cachée dans les couvertures du lit d'Amireux, je te l'avoue, j'ai versé quelques larmes. Sous toute franchise, ce n'est pas avec l'Orgueil que je peux faire ça!

J'ai trouvé la tristesse que je ne m'étais pas donnée le droit de vivre. L'instant de cet égard de conduite, j'ai scellé le tout dans ma tête et l'Orgueil m'a prise par la main. Je me suis présentée, tout sourire, devant le Frisé qui m'attendait avec un bon café. Il est vraiment beau avec ses cheveux en soleil et son teint bronzé du sud.

J'étais maintenant en vacance de mes émotions. Merci!

Ça fait déjà un moment que j'ai envie de lui demander ce qui se passe dans sa tête?

Qu'est-ce que c'est tout ça? 

Je le regarde alors différemment...

Est-ce possible?

Est-ce seulement une phase, une entraide mutuelle pour oublier ou pour éviter la peine que nous vivons chacun de notre côté, à notre manière? 

Je ne sais même pas moi-même ce que je ressens...

Alors, pourquoi tant de questions?
 
Est-ce la faute à mademoiselle Orgueil?

Cette dernière me suggère de me changer les idées. Rien de mieux qu'une bonne douche bien chaude et d'un maquillage tout frais pour regagner son état naturel.

Comment je vais arriver à changer de face!?
Je crois que Portfolio de Lise Watier, correcteur #1 au Canada, sera la solution pour corriger et camoufler les traces de se drôle de réveil. 
Le brun foncé me servira à modeler mon visage. Appliquez-le sur les côtés de votre nez pour l’amincir, puis sous vos joues pour définir vos pommettes. N’oubliez-pas D’ESTOMPER! Cette règle vaut pour toutes les couleurs.

Le beige-jaune pour la cerne bleuté au coin intérieur de l'oeil c'est tout simplement génial.

Le beige pâle pour illuminer le dessous des yeux est le truc pour effacer les signes de fatigue ou le passage de la tristesse.

Le vert ira neutraliser les rougeurs sous mon nez. 

Finalement, le lilas, illuminera sous l'arcade sourcilière, le long du nez et sur l'os de la joue.

Un peu de fond de teint sur l'ensemble du visage et me voilà partie pour une nouvelle journée avec une face digne des plus orgueilleuses.
Malgré tous les efforts de mademoiselle Orgueil, j'ai lu plusieurs fois les mots de Monsieur X. Les paroles s'envolent et les écrits restent dans ma tête. Honnêtement, entre toi et moi, Dignité, je ne sais pas trop quoi penser.

- Comme quoi, le silence est la meilleure des portes de sortie!

Bon... Te voilà maintenant du côté de l'Orgueil...





vendredi 22 novembre 2013

Vivement, un nouveau look de contestation...


Novembre vient de nous flanquer sa grisaille en plein visage tel une gifle soulevant au passage un vent glacial de nostalgie. C'est souvent en novembre que les méninges surchauffent et que l'on se sent davantage mélancolique. Doux novembre, nous ne pourrons jamais être en paix : manque de soleil, teint brouillé, fatigue accumulée et voyage dans nos pensées. Même l'Amireux a reçu la présence de novembre par surprise et se fait de plus en plus distant. J'ai de la difficulté à le cerner et, dans sa tête, je le trouve prisonnier.

D'ailleurs, je viens tout juste de passer les trois derniers jours à me morfondre ensevelie sous une montagne de couvertures en petite boule dans mon lit avec, comme seule compagnie, un film qui tourne en boucle. Sachant que j'allais être beaucoup trop hormonal, j'ai laissé de côté « La vie est belle » et j'ai opté pour « Au-delà de nos rêves ». Je me suis fait prendre à mon propre jeu en ayant une seule envie, me pendre. Bien sûr, ne jamais prendre aux mots tout ce que je dis, mais l'interprétation ou l'analogie peut être à considérer.

J'ai un malaise qui me pèse et je veux sortir au plus vite de cette petite phase grise.

Je me dis, la nuit porte conseille. Donc, je me lance dans une cure de sommeil interminable cumulant les marathon de snooze. Je décide aussi de refaire un mois sans alcool en utilisant en guise de substitut des suppléments d'oméga 3 pour conditionner la bonne humeur. Je m'en fous de roter le poisson toute la journée si le remède veut bien marcher. De plus, un retour massif au gym s'impose ce qui me donnera un boost de dopamine.

Un esprit sain dans un corps sain, c'est ce qu'ils disent.

Malgré tous les efforts, je me sens moche et je cumule les voyages dans la lune. Seul résultat: une moyenne de deux contraventions de stationnement cette semaine. Nul besoin de vous spécifier qu'à nouveau la contestation semble vouloir cogner à ma porte.
Je me remet en cause d'être toujours dans les parages même si j'ai conscience que l'Amireux semble définitivement ailleurs dans ses pensées.

J'étudie les innombrables remises en question qui ne cesse jamais et que la grisaille s'amuse à mettre de l'avant.

Je revisite cette tristesse et ce malaise qui me suit depuis quelques jours.

J'en veux davantage contre l'amour puisque l'être humain est un animal con qui s’aperçoit seulement de la chance et du bonheur qu'il avait qu'une fois l'avoir perdu.

Je conteste contre ma tête de pioche.

Toutes filles qui se respectent doit avoir...

Une bobette gaine...

Ok! oui!

Mais surtout...

Une amie coiffeuse. 


Direction, salon de coiffure Le club à l'Assomption , où m'attend impatiemment ma meilleure amie, Judy Delisle avec une idée de changement capillaire derrière la tête. 

Son objectif, me redonner le sourire.

C'est tellement ma meilleure amie!

Tout comme moi, le salon c'est refait une beauté dans un tout nouveau local situé au 140 rue St-Joseph. Digne des plus beaux salons de Montréal, le décors a été pensé par les deux propriétaires, Marylen Desforges et Judy Delisle. Il faut le dire leurs goûts et leurs personnalités se fusionnent à merveille. Un style industriel et épuré. Quoi de plus actuel! De plus, de nouveaux services sont offerts dont massothérapie, beauté des mains et des pieds et extension des cils. Je ne pouvais pas terminer sans ajouter que Nathalie Gravel, spécialiste en extension capillaire, a récemment perfectionné sa technique. Mais avant de succomber au talent de cette dernière, je vous présente mon second look de contestation.




Je conteste, tout simplement, contre novembre qui annonçait le retour de Monsieur X.

Quoi!?

Je conteste donc, je suis.

À suivre...

samedi 16 novembre 2013

Je suis?

Finalement, j'l'ai revu encore... Même si st' histoire me ressemble pas...

Depuis quelques jours, j'ai cet air en boucle qui résonne et bourdonne dans mes oreilles. Des paroles qui tourbillonnent sans cesse, qui semblent plus que jamais me représenter et m'interpeller. Troublée par mes pensées et cherchant des réponses, les mots se sont échappés de ma bouche sans m'avertir :

- Je peux te poser une question? Pourquoi on est ami? Est-ce que l'on est à ce point incapable d'être seul? Ça te fait peur que je te pose toutes ses questions?

J'ai encore le souvenir d'un Amireux qui me lançait sincèrement : 

- Tu me fais du bien et tu m'intrigues. Ça va m'en prendre ben plus pour avoir peur!!!

Je suis abandonnique. 


Cette nature qui met l'abandon au centre de sa vie : régi par la peur d'être jeté et qui, si souvent, a été blessée d'être délaissée. Sorte d'angoisse constante, il m'arrive même de me positionner inconsciemment dans ce rôle. C'est-à-dire que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour me faire larguer. Parfois, en secret, je me dis que bientôt ma « job » sera terminée. Parfois, je pense que l'abandon est la seule et unique fin possible entre nous.

La comparaison semble absurde et davantage relever du contraste, mais me voilà encore en train de jongler entre la peur et la réalité. En mode défensive, je me prépare à solidifier peu à peu la barricade, ce qui me permet de protéger mon petit cœur d'éventuels intempéries.

Mais qu'est-ce que tu veux, j'suis faite comme ça...

Il m'arrive aussi de m'inventer des histoires qui me font mal et là, j'ai une soudaine envie de me sauver. La fuite étant un sentiment de liberté indescriptible. Un peu comme cette soirée où je t'ai laissé ronfler sur le divan, allant seule me réfugier dans ton lit. Cependant, le malaise m'a suivi. Au réveil, le sentiment m'écrasant toujours, je me suis mise en mode fugitive pensant déserter la place en silence et sans justification. Mais, tu m'as surprise sur le fait, faisant merder mon plan. Il a fallu que je m'explique. À voir ton visage perplexe, il était clair que tu n'y comprenais absolument rien. Pour dire, j'ai même décliner ton offre de café. Je voulais m'en aller. Tout le monde sait très bien que je ne suis pas fonctionnelle si je n'ai pas pris ma caféine matinale.


Je suis déserteuse.

Mais fait toi s'en pas avec ça, j'pogne pas pantoute de ces temps-là!

Il s'agit d'un état émotionnel qu'être abandonnique ou déserteur tout comme acheter un produit et de rêver aux résultats. À l'opposer, lorsque je commence une nouvelle routine soin, je n'abandonne jamais. Assidu, je fais la cure avec persévérance. D'ailleurs, je me suis attachée à la crème corps fermeté nouvelle peau de Lise Watier. L'innovation Raffermine®, extrait de soya, améliore efficacement la fermeté, le teint et l'élasticité de la peau. Tant qu'à l'Exfolactive®, elle stimule le processus naturel de dermabrasion et active le renouvellement des cellules. Enrichi de beurres nourrissants de coton, d'abricot, d'amande et de karité pour une action adoucissante. Résultat : la sensation d'une peau soyeuse et plus douce au toucher. De plus, la barrière d'hydratation est régénérée et la texture de la peau beaucoup plus belle. On ressent rapidement l'effet peau neuve et l'action raffermissant en utilisant cette crème régulièrement, matin et soir.

Le rêve est devenu réalité, je suis esthète.


De nature rêveuse, jai cette compréhension du monde qui passe par les sensations, l'émotion et l'intuition. J'ai besoin de ressentir pour comprendre et me sentir en sécurité pour m'ouvrir. Je possède un monde imaginaire bien à moi, teinté de fantastique, de merveille et de fantaisie. Si je suis dans la lune, demande moi doucement à quoi je rêve...

Sinon, je chanterai : Elle avait déjà fait son temps, les feux d'bengale dure pas longtemps...

Et je serai à nouveau abandonnique...

À suivre...

dimanche 3 novembre 2013

Secret


Il y a des journées comme ça, où la grisaille de l'automne nous emporte, tout en douceur dans son charme malicieux et sa froideur cristalline. Un doux moment teinté d'éternelles remises en questions et de tristesse qui donne envie de se réchauffer avec un thé au jasmin. Une composition florale délicate et nuancée comme cette journée un peu sombre, parsemée de quelques rayons de soleil tel une aquarelle.

Je suis cette fille, seule dans son appartement, qui broie du noir. Elle rêve à ce conte de fée moderne. Pour faire diversion au tourbillon qu'il y a dans sa tête, elle se regarde à travers une glace pour essayer de percer le mystère. De l'autre côté du miroir, elle seule, peut percevoir la face cachée de sa personnalité. Invisible aux yeux des autres, elle saura se montrer impénétrable.

Mais qui est-elle vraiment?

Ange ou démon?

Que veut-elle réellement?

Révéler son côté froid ou son monde fascinant et son monde intime?

Un secret semble l'habité...

Déboussolante, éclatante, lumineuse et faussement innocente sont autant de facettes auxquelles elle se doit confronter. De son côté caché, elle fait planer le mystère. Derrière cette dualité, un réel bijou est habité. Il s'agirait d'une troublante confidence de dévoiler sa vraie nature et préfère garder, comme un trésor bien enfoui, cette énorme sensibilité. Voilà pourquoi elle trouve beaucoup plus facile de se masquer sous cet énorme scaphandrier, bien abriter par ses rêves, ses peurs et sa vulnérabilité.

Mais il y a ce genre de soirée, où j'ai envie de me tester. Assis face à face, je gagne ou je perds puisque j'ai toujours en tête de partir. À un moment ou à un autre, il faut faire un choix et que malheureusement se choix, ce fût toi. J'ai ouvert la porte et j'ai eu envie de te dévoiler mon secret : Ange ou Démon Le secret eau de parfum. Maintenant tout est à mes risques et périls.