samedi 6 avril 2013

Folle...

C'est fou de penser que certaines situations peuvent nous influencer dans la vie... Dernièrement, je me suis plongée dans la lecture d'un magnifique roman de Nelly Arcan et depuis, j'ai l'impression de vivre à travers les pages de son livre et je me sens devenir complètement... folle! Vivant certains parallèles et ressemblances avec son histoire, je continue dans la même veine... Vous allez voir dans les prochaines chroniques du journal d'une beauty junky, comment j'ai pu transposer les sombres émotions et toute sa folie. Comme quoi, quelquefois, il faut savoir en prendre en en laisser... Je suis passée reine dans l'art de faire de l'auto-sabotage. Pour ceux et celles qui en ont fait lalecture et suivez mes aventures de près, vous allez comprendre davantage.


Folle (épisode 1)
Inspiré du roman de Nelly Arcan portant le même nom

"Le problème avec la folie, c'est qu'elle a plus d'un tour dans son sac" Nelly Arcan

Toutes les fois que je lis un livre qui m'interpelle ou que je regarde un film qui me chavire, j'ai l'impression de vivre le même drame ou les mêmes émotions dans les jours qui suivent. Je me demande si c'est cela être trop emphatique, avoir l'imagination trop débordante ou tout simplement, être en quête d'une vie que je n'ai pas?

Pour dire, je suis en ce moment, dans un café de Rimouski, ordinateur bien à la vu et je me sens comme une écrivaine qui est venue se réfugier en région pour avoir davantage d'inspiration... J'ai même pris un bol de café au lait. Pffff! Pour ceux qui me connaissent, vous savez très bien, je prends toujours mes cafés très corsés, mais surtout, noirs.

Maudit que je suis influençable! À m'écouter parler, je n'ai plus aucun vice : fume pu, bois pu, travail pu, le gras put, ri pu...

Il faut que je me console en me disant que je fais tout ça pour devenir une belle vieille. Bon, je ne déraperais pas sur ce qu'est la vieillesse et comment je me sens moche c'est temps-ci parce que l'auto-destruction est loin d'être le propos de mon biais d'aujourd'hui. De plus, je ne voudrais surtout pas vous influencer sur la mauvaise voie.

Bref, n'ayant plus d’exutoire et d'avoir le sentiment récurant de toujours se sentir seule ne doit probablement pas aider ma cause... Même si l'homme habite à quelques kilomètres de chez moi, je ne me suis jamais ennuyée de cette façon. Comme deux aimants, on s'attire, mais souvent, on se repousse de peur de devenir ce genre de vieux couples aigris. Dans ma récente nouvelle vie, j'ai réussi à lui en glisser un mot et je lui ai fait comprendre que j'avais envie que nous fassions davantage d'activités ensemble s'il ne voulait pas que je plonge dans la folie tête première. Quelquefois, je me demande si je ne devais pas laisser les choses venir d'elle-même...

C'est alors qu'il me propose une activité 16 ans et plus.

- Hey! Ya un party pour la fête à D... Bar open! On va pouvoir danser jusqu'aux petites heures du matin et il va y avoir beaucoup de monde du secondaire que nous n'avons pas vu depuis longtemps... Qu'est-ce que tu en penses?

- Eeeee... Mouiiiii.... J'en pense...

Merde, pourquoi ce genre de rencontre me stress autant...

Pourtant, il s'agit de gens avec qui j'avais beaucoup d'affinités et que je voyais régulièrement lorsque j'étais plus jeune. Maudite gêne... J'ai toujours l'impression qu'il faut que je me justifie et que je me prouve devant toutes ces personnes. C'est un peu pourquoi je n'avais aucune envie d'aller à mon conventum, mais si je n'y étais pas allé, jamais je n'aurais fini dans les gros bras de la bête.

Mais qui donc est sur la liste d'invités? Il faut dire que je m'en doutais fortement, mais je voulais tout de même aller vérifier si l'Autre allait y être. Comment j'ai pu concevoir qu'elle pourrait ne pas être de la partie? Est-ce que je suis en pleine crise de déni? Faut-il que je me magasine un psy?


Jusqu'à maintenant, j'avais réussi à lâcher prise sur le sujet, mais-là, j'ai le cerveau qui surchauffe. C'est la première fois que je suis avec l'homme, que je vais être confrontée dans ce triangle et, en prime, je vais devoir user de naturelle et essayer de garder mon sang froid avec toutes les questions que je vais recevoir concernant ma vie avec Monsieur X. Je fais de l'oubli volontaire au courant de la semaine, ce qui me permet de me concentrer sur mon plan d'attaque de travail et d'essayer de ne pas penser à la cigarette.

Et comme de fait, arriver le jour « j », l'angoisse me prend dans ses bras :


Du calme...

Du calme...

Respire...

QU'EST-CE QUE JE VAIS METTRE!?

JE N'AI PAS  LE TEMPS DE MAGASINER ET SURTOUT, PAS D'ARGENT POUR ÇA?

QU'EST-CE QUE JE FAIS?

En pleine panique, mais surtout dans un excès de folie, j’appelle mon ami et chef coiffeur sur Rêvesd'acteurs, Jean Scarabin.

- Jean, sauve moi la vie... J'ai besoin d'un brushing right fucking now!

- Chanceuse, j'ai de la disponibilité cet après-midi. My god, tu dois avoir probablement une soirée vraiment spéciale pour vouloir un brushing?

- Eeeee.... mouiiiii... Si on veut...

Ce qui voulait dire, pas vraiment. Mais bon, j'aurai toute l'après-midi pour lui en parler. Nous savons tous que les coiffeurs sont de mini-psychologues et qu'ils aident fortement la gente féminine à ne pas sombrer dans la folie.


Je savais que j'étais entre bonne main... Ce qui est plaisant de Jean, c'est qu'il se déplace à domicile ou nous pouvons le rencontrer en salon. Il ne suffit que de communiquer par téléphone, 514-550-8139, ou de visiter son adresse Facebook.

J'arrive au salon dans ma plus simple expression, sans artifices ni maquillages, mais surtout les cheveux sales.

- Désolé beauté, j'ai été prise  de court... J'ai les cheveux sales et je suis extrêmement stressée.

Je m'installe au lavabo et me voilà au paradis. J'ai le droit d'avoir en prime d'un shampoing, un massage de crâne et un traitement hydratant au chocolat. Qu'est-ce qu'une fille peut demander de plus? C'est quand même utile d'avoir de bons contacts, mais surtout, de bons amis.

Et je me lance....

Je déblatère tel une schizophrène devant son thérapeute...

Jean connaît tous les développements de mon histoire concernant l'Autre. Il m'a vue dans toutes les phase de mon délire, de ma démence. Alors, il est bien placé pour comprendre mon stress et ma folie sur le sujet. Mais contrairement à ce que je pensais, je ne crois pas que c'est la présence de cette fille qui me trouble le plus, mais réellement la rencontre avec tous ces gens que je n'ai pas vu depuis un bon moment.

C'est à ça que ça sert les coiffeur-psychologue, à faire des liens sans qu'il n'ait besoin de dire un mot.


Je crois que j'ai réellement lâché prise sur le sujet l'Autre. À un moment, une fille ne peut pas tout contrôler...

Si Monsieur X replonge et ressent quelque chose pour cette personne c'est que probablement, je m'étais imaginée de toute pièce que notre histoire était la plus belle...

Et puis :

BLA, BLA, BLA

BLA, BLA, BLA

BLA, BLA, BLA

Pendant que je parle de toutes mes préoccupations, je m'en remettais aux doigts de fée de mon ami.

J'ai su me résonner sur ma folie et mes insécurités... J'étais aux anges! Je vous suggère fortement les services de mon ami Jean Scarabin et ce, que ce soit pour une occasion spéciale, un mariage, un traitement, une coupe de cheveux ou tout simplement pour votre rendez-vous chez le psy.

Pour le reste, mais surtout, pour voir le résultat de ma superbe crinière, il va falloir attendre la suite... Pour ce qui est des belles créations de Jean ou tout simplement pour vous laissez tenter, je vous invite fortement à consulter son profil Facebook.



------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Référence: Nelly Arcan. (2004). Folle. Paris: Seuil







  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire